Yuri Suzuki explore les domaines du son au travers de machine mettant en perspective la relation entre une personne et son environnement. C’est en 2005 au Royal College of Art de Londres que l’artiste a développé son intérêt pour l’interaction entre les arts, le design et la musique qu’il explore au moyen de technologies analogiques et numériques. Son œuvre The Physical Value of sound consiste à produire une série de machines qui ont pour but de rendre compte que la musique n’est pas uniquement un dispositif sonore mais possède également une part physique (Cd, Vinyle, etc…). Il s’intéresse au passage du format analogique au format numérique, tel qu’on a pu le voir dans le cinéma, la photographie, où l’on est passée de la pellicule (un support physique), au numérique où tout est stocké sous forme de code ou encore dans la musique où les supports physiques ont laissé place au partage numérique grâce aux plateformes de streaming musicales. Il s’interroge sur cette numérisation et sa transmission aux futures générations, avec l’utilisation du vinyle, qui pour lui reste le meilleur support d’enregistrement.

http://www.yurisuzuki.com/artist/the-physical-value-of-sound

De la même manière qu’Alexis Malbert, Yuzi Suzuki utilise lui aussi d’anciens matériaux pour créer. Même si notre attention s’est particulièrement portée sur son œuvre The Physical Value of sound, ses questionnements sur l’analogique et le numérique rejoignent les interrogations de l’ARC RAS sur l’émergence d’internet qui a accéléré le passage de nombreux supports vers le numérique.